Questions / Réponses sur les travaux de rénovation énergétique
Travaux
Pourquoi rénover au lieu de construire ?
Selon l’ADEME, la construction d’une maison individuelle consomme en moyenne 1,2 tonne de matériaux au mètre carré, soit 40 fois plus que pour une rénovation. Outre la réduction de la consommation de matériaux, la rénovation permet également de limiter fortement la production de déchets de démolition.
Surtout, en limitant le recours aux ressources naturelles, la rénovation s’inscrit pleinement dans les ambitions de réduction de l’empreinte carbone du secteur du bâtiment tout en améliorant la performance énergétique des bâtiments.
Pour rappel, la France s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 % et sa consommation d’énergies fossiles de 30 % à l’horizon 2030. Avec la loi Énergie et Climat, adoptée en 2019, elle s’est même engagée à atteindre la neutralité carbone en 2050.
Pour y parvenir, la loi prévoit que l’ensemble du parc immobilier français atteigne un niveau de performance énergétique conforme aux normes « bâtiment basse consommation » (BBC) à l'horizon 2050, grâce à la rénovation de 500 000 logements chaque année. Pour les moins avertis, un logement BBC est un bâtiment performant en termes de consommation énergétique, qui nécessite 50 % d’énergie en moins par rapport à un bâtiment conforme à la réglementation thermique RT2005, mise en place en 2005. Pour cela, le bâtiment doit, entre autres facteurs, être pourvu d’une bonne isolation thermique, d’une bonne étanchéité et du système de chauffage performant et non énergivore.
De son côté, la loi Climat et résilience, promulguée le 22 août 2021, introduit la notion de « rénovation performante » dans le code de la construction et de l’habitation afin d’orienter les aides de l'État vers des rénovations plus efficaces. Elle crée également de nouvelles obligations de rénovation contre les passoires thermiques.
Enfin, il convient de rappeler que la construction neuve engendre une artificialisation des sols qui n’est pas sans conséquence : entre 1999 et 2010, la surface du territoire urbain de la France s’est accrue de 19 %, passant de 100 000 km² à 119 000 km². Résultat : près d'un quart (22 %) du territoire métropolitain est désormais urbanisé. Une artificialisation croissante des terres qui réduit irrémédiablement la capacité de production agricole de l’Hexagone, ce qui fragilise sa souveraineté alimentaire…
Cette pression foncière se fait au détriment de terres souvent cultivables, dont 20 000 hectares disparaissent chaque année. Un déficit à mettre en perspective avec les enjeux d’indépendance alimentaire posés par le changement climatique et les crises géopolitiques actuelles et à venir…
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